Un ami me disait un jour : « Attends, ton Dieu, là, comment veux-tu qu’on ait envie d’y croire ? Un vieux barbu qui nous juge, qui nous interdit des tas de choses, bref, qui ne nous aime pas, ça te donne envie toi ? »
J’ai failli lâcher un gros : « keuuuuwaaaaa ? »
Mais d’où vient que Dieu est vieux ? Parce qu’il est éternel ? Qu’est-ce donc qu’être vieux sinon avoir subi les ravages du temps ? Mon Dieu à moi, et celui de l’Église, n’a pas pris une ride. Dieu garde éternellement sa capacité de créer, d’aimer, son énergie, sa beauté… Bien au-delà de ce que nous pouvons vivre nous-mêmes en tant qu’humains.
Le plus beau, le plus jeune, le plus enthousiaste, le plus créatif, le plus aimant des être humains de tous les temps fait vieux par rapport à Dieu. Ce n’est pas un être flétri, usé, délavé, que Dieu ! J’ai même dans l’idée que sa beauté, sa jeunesse, son énergie, sont telles, que si nous pouvions en avoir une idée, nous serions consommés, emportés, ébahis, de bonheur, de joie, de désir, pour lui, nous serions totalement gagas, fadas, béats, de lui, et n’ayant qu’un désir, être avec lui, le voir, le toucher, et l’aimer, pour l’éternité.
Je sais que dans la peinture, on fait souvent au Père une tronche de patriarche pas très marrant. Mais Dieu est jeune, au-delà de tout ce qu’il y a de plus jeune ici-bas. Et d’une jeunesse aimante, rayonnante, revigorante, il est la vie elle-même, il donne la vie.
En plus, la barbe, ça pique.
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iCatho 
D’accord pour tout sauf pour la barbe : j’ai un collègue qu’on appelle « Barbe-Douce » : elle est soyeuse !